vendredi 10 avril 2009

Obscur objet de non désir

Que l’église catholique ait encore de l’influence, que près de la moitié du genre humain croie ses jolies histoires, je vous l’avoue, cela me stupéfie, me laisse sans voix. Même si je sais que le produit est plutôt bien ciblé: une vie après la mort, c’est imparable. On sent que ça peut se vendre. Et ça se vend. Hélas, avec la promesse d’éternité, pour les gentils seulement, attention, faut quand même pas pousser mémère dans les orties, avec cette promesse, donc, ils vous livrent un tas de fatras dont vous n’aviez pas besoin. C’est à prendre ou à laisser. Le lot ou rien. L’actuel gourou en chef ne manque pas d’estomac. Et côté lot, nous sommes servis. Je sais mon esprit assez simple, assez peu perspicace, basique, mal dégrossi, mais je suis de ceux qui affirmaient qu’il n’allait pas forcément nous faire rire. A cause de son passé nazi. Mais c’est trop simple. Je suis caricatural. N’empêche, il est à la hauteur. Il enfile les perles ultra conservatrices. On pourrait en rire. Si son influence, justement, n’était pas ce qu’elle est. Mais on découvre, c’est assez épatant, que ses sbires ne sont pas beaucoup plus modernes que lui. Les cardinaux s’en donnent à coeur joie. Il y en a même un qui, pour excuser le dérapage du grand clown blanc papamobilé sur le latex a affirmé péremptoire: vous n’êtes pas dans la réalité. On pourrait rire. Elle est bien bonne. Ils nous chantent une histoire inventée voici deux millénaires et ils nous accusent de ne pas voir le réel. Avouez! On pourrait rire... Si ce n’était pas si tragique.
Mais que cette bande de travestis (ils portent tous des robes) endimanchés utilisent leur influence pour imposer leur propre vérité scientifique, comme au pire moments de l’histoire, comme quand, par exemple, il était interdit de dire que c’est la terre qui fait le tour du soleil, quand on en arrive là, cela porte un nom: l’obscurantisme. Et ça, ça ne peut pas faire rire.

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