dimanche 19 avril 2009

Libre ou sauvage?

La liberté, pour beaucoup, ce serait l’absence de loi. Mais quel sens a le mot liberté s’il n’existe pas de limites? Là, vous vous dites que je suis mal barré. Je ne vais pas pouvoir faire court sur un sujet pareil. Il va falloir réveiller les morts, les grands morts, et reparler de l’opinion de celui-là, du jugement de celui-ci. On va laisser dormir les morts dans le grand cimetière qu’est ma bibliothèque. Juste donner l’envie de les relire, d’y retourner méditer. Juste effleurer les choses, avec deux ou trois questions, comme ça. Par exemple, la loi ne serait-elle pas la marque de la liberté des autres. Et penser que la liberté est l’absence de loi, n’est-ce pas tout simplement nier autrui? Ou bien comme: suis-je libre de respecter ou non la loi? Vous allez répondre non, à cause des sanctions, je vous rétorquerai oui, à cause du principe de responsabilité. Ou bien encore: est-on libre si l’on choisit de s’imposer librement à soi-même une loi qui nous est propre? La loi et la liberté sont deux notions intimement reliées et assez peu envisageables l’une sans l’autre. En tous cas, les opposer, c’est forcément simplifier à l’extrême le débat. Probablement à son profit exclusif.

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